K‑T‑B : le “Kitāb” comme architecture des règles — ni manuscrit tombé du ciel, ni simple « livre »
Dans le Coran, K‑T‑B ne renvoie pas d’abord à l’écriture matérielle, mais à l’acte de consigner / fixer des règles dans un système. Le Kitāb est ainsi un registre normatif vivant : ce qui « descend » (tanzīl) n’est pas un cahier, mais un programme intelligible qui gouverne l’arbitrage entre les humains. D’où l’insistance sur l’écoute et l’intellection, plutôt que la réception d’un manuscrit.
1) Tanzīl : transfert d’instructions, pas livraison de rouleaux
2) Finalité du Kitāb : arbitrer et faire raisonner
3) K‑T‑B & ʿIlm : transmission d’un savoir structuré
4) K‑T‑B comme « contrat‑écrit » : cas civil exemplaire
2:282 — Texte complet (contrat de dette, protocole d’équité)
5) Message adressé & registre cosmique
Lexique rapide
Cohérence avec les définitions DigneDeFoi : ṣalāt = mission/travail ; ʿarab vs aʿrāb ; amāna = dépôts ; shukr = rendre visible un bien reçu (diffuser la connaissance), etc.
Conclusion
Le Kitāb n’est pas un fétiche scripturaire : c’est l’architecture opératoire d’un système éthique et cognitif. De là, « كُتِبَ عَلَيْكُمْ » se rend plus fidèlement par « a été établi/arrêté pour vous » que par « il vous a été “écrit” ». Revenir à ce sens, c’est restituer au texte son pouvoir de jugement, de méthode et de contrat.
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