Qui peut expliquer un mot du Codex coranique?

J’ai découvert le Coran dans une traduction en français. J’y ai rapidement relevé des contradictions et des aberrations au regard de ma vision du monde en ce temps-là. Par exemple, le mot « Aziz » était rendu par « dur », alors que ce mot veut dire « chéri, aimé ou désiré » pour tous mes contemporains; et cela est plus plausible, surtout qu’il est l'un des attribut d'Allah. Je pense que ça a été le déclencheur qui m’a fait prendre conscience que les traductions peuvent être erronées. Je n'imaginais pas alors ce que j’allais découvrir par la suite et qui me permet aujourd’hui d’affirmer avec force conviction que tout est faux dans l’interprétation qui nous est parvenue par les canaux traditionalistes. Toutes les histoires racontées par le biais des hadiths sont fausses; les traditionalistes sont allés jusqu’à prioriser le hadith devant le Coran. Qu’ils soient chiites, sunnites ou salafistes, ils ne font que prêcher des contre-vérités. 

Qui peut interpréter le Coran? Les traditionalistes vous répondront ceci: il faut être un douktour de la charia ou du fiqh; il faut être sorti d’une institution comme el Azhar ou Zitouna. Dans les faits, il faut surtout être adoubé par un quelconque monarque ou par un décret présidentiel vous nommant imam, directeur ou ministre des affaires religieuses. Mais alors, comment interpréter les versets qui disent clairement que le Coran est simple à comprendre? Comme pour insister sur ce fait, ce verset est répété 4 fois de suite dans la même sourat.

#54.17 En fait, nous avons rendu le Coran facile (يَسَّرنَا) pour la méditation [évocation, réflexion] (لِلذِّكرِ) [mais, parmi vous], y a-t-il un penseur [évocateur] (مُدَّكِرٍ) ? (cf. 54.17; 54.22; 54.32; 54.40 dans يسر)
De tous temps, il y’a eu des audacieux qui ont osé remettre en question les dogmes enseignés de force par les pouvoirs cléricaux, mais ils sont vite marginalisés lorsqu’ils ne sont pas condamnés à la prison ou carrément mis à mort. Ce phénomène n’est pas propre à l’islam, d’ailleurs; Galilée, Spinoza en sont des exemples parfaits du monde judéo-chrétien. Pour ce qui concerne le monde musulman, les exemples de persécution ne manquent pas; ils sont toujours d'actualité et il nous semble même que ce phénomène va crescendo.
En résumé, il est facile d’approcher le sens d’un mot du Codex coranique; il suffit d’aligner les versets contenant le mot; ceci peut se faire avec un moteur de recherche tel que celui présenté dans la page Lexique++; ainsi, on peut essayer de trouver le dénominateur commun qui concilie tous les contextes relatifs aux divers versets. La justification de cette méthode est donnée par le Codex lui-même qui affirme que les lois d’Allah ne changent pas. (cf. سنة الله)


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